Nouvelle composition musicale : Description de l'Opus 11

Scénario allégorique - Fable du Requiem opus 11

Requiem  opus  11

Trame philosophique de l'œuvre  & Explication analytique de la substance musicale (sans considération de son texte)

L'Histoire de cette musique : Discours musical selon l'antécédente structure de la fable

Voici ce que disent musicalement les notes de ce Requiem, et de manière dissociée de son texte de prières en latin :

Version de l'histoire imaginaire pour cet  opus, à comprendre comme s'il s'agissait de l'histoire d'un Opéra classique :

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INTROÏTUS

Il est souvent prétendu que 'Dieu' aurait dit de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de prendre la parole : Le Silence est d'or,  dans la Mort comme au Paradis. Et Jésus - Christ reste également, car on l'oublie parfois souvent, un puissant maître de la Mort, dont Il nous offrit la connaissance des nouveaux principes religieux selon la foi chrétienne dans l'Antiquité. Il faut autant savoir honorer 'le Silence' et 'le Repos' nécessaires régulièrement à nos esprits humains.  C'est pourquoi l'Opus 11 débute en lui rendant un hommage de quelques mesures. Ce n'est peut - être pas un début très traditionnel pour un requiem. Puisque  le 'Requiem aeternam' de l'Opus 11,  selon le fait que c'est un mouvement qui en principe fut toujours composé dans le cadre de l'introduction, du moins dans les autres requiem, n'est ici qu'évoqué musicalement au début, mais n'intervient réellement  qu'après  le mouvement du : ''Jesu Christ'' de cet opus 11 : soit quelques pages de mesures  après le commencement  de cette œuvre, seulement.    

L’Histoire  enfantine

SANCTUS

Mouvement I

C'est l'histoire d'un vieil homme qui, âgé de 90 ans, est en train de mourir de sa belle mort. Il ressent des douleurs physiques et des souffrances. Mais son âme et son esprit sont en paix. Le vieil homme se trouve cependant dans le coma avant la mort. Il ne peut donc pas exprimer ses souffrances verbalement. Le vieil homme est dans le passage de la mort. Et ses proches, vu son âge avancé, savent qu’il va certainement les quitter. Ils assistent avec tristesse à ses dernières heures parmi eux sur  la Terre. Et ils prient donc pour lui  et son salut,  à son chevet.

Le début de cette œuvre illustre l'arrivée du vieil homme dans l'antichambre de la Mort. Où l'attend le Grand Conseil divin du Tribunal des Anges. Engagés par Dieu pour soupeser les âmes, les esprits, les pêchés et les fautes des mortels. Même en toute absence provisoire de Dieu. Car Dieu vient rarement dans l’antichambre de la Mort. Les pêchés du vieil homme et l'issue de son destin sont donc remis entre les mains du Tribunal de Saint – Pierre qui a à charge de les juger avant de libérer ou non, le vieil homme de la vie sereine qu’il a menée, ou pas.

Le Tribunal des Anges est alors dirigé par Saint - Pierre qui siège sur tous les Anges du Ciel. Et il est secondé par Saint - François de l'Espérance. Toutefois. Encore dans le coma et l'esprit un peu dans le vague. Le vieil homme se réveille en arrivant ainsi dans l'Antichambre de la Mort et c'est alors que la Justice divine fait son entrée avec les anges du Ciel, chantant le Sanctus en louange à Dieu. La Justice divine est sereine et pleine de paix. Elle s'illustre et se représente également la peine des fautes commises sur la Terre par les hommes devenus mauvais et égoïstes à cause de Lucifer. Et la lourde tâche du Tribunal de Saint - Pierre de devoir avoir à les juger.

Le Tribunal des Anges siège dans l'antichambre de la Mort. Il juge et soupèse les âmes et les actes des défunts. Tout en gardant un cœur noble et juste. Pour pouvoir accomplir la tâche antique qui leur a été confiée par Dieu. Ce, en conservant l'espoir et la capacité de pardon. La lucidité et la justice du ciel sont sans appel. Pour les Anges tout est souvent plus facile dans le monde des hommes. Mais cela ne l'est point du tout dans le monde de Dieu. Et tandis que pour les hommes de la Terre : Rien n'est plus jamais facile sur la Terre. En dépit de certaines apparences. Ainsi, pouvoir mener une vie saine et juste n'est pas toujours accessible à tous les hommes sur  la Terre. C'est l'introduction philosophique et  idéale de ce Sanctus.

Après cette entrée magistrale. Le Tribunal divin invite donc le vieil homme, dont la vie va être jugée par le Ciel, à venir raconter et à venir donner sa version de la vie qu'il estime avoir menée pieusement. Dans l’antichambre se décide enfin si le vieil homme peut aller au paradis, ou s’il doit aller en Enfers,  ou s'il doit repartir sur la Terre dans la réalité du monde des vivants. On apprend par le Chœur. Que le vieil homme a eu une vie honnête, mais triste. Avec beaucoup d'événements tragiques. Mais dans chaque épreuve malgré tout, celui – ci explique avoir essayé de rester fidèle à Dieu, qu'il aime plus que tout.

En suivant les dix Commandements bibliques. Avec sincérité et honnêteté, le vieil homme se met à raconter les aléas de sa petite existence terrestre. Les anges la ressentent avec beaucoup d'émotion, tant le vieil homme fait preuve d’humilité en la racontant. Les Anges du Ciel l'écoutent avec la plus grande attention. Car dès les débuts, ils savent qu’ils sont en présence d’une âme aimée de Dieu. Les anges ont compris que la destinée du vieil homme n'est pas une destinée humainement banale. Son rôle est peu ordinaire.

Son cœur renferme un grand secret. Que beaucoup tentèrent de lui arracher sur la Terre de son vivant, tout au cours de sa vie. Mais le Ciel avait toujours veillé sur lui. C'est Dieu qui avait pris mesure de placer ce secret dans son cœur. En effet, sans le savoir, ni en avoir conscience. Le vieil homme, qui a eu des enfants, a accompli les actes d'un grand Homme, et son comportement laisse penser au Tribunal du Ciel que ce destin a été celui d'un homme pieux. Sur le fait de ce récit du vieil homme chanté par le premier chœur. Le deuxième chœur reprend le rôle du Tribunal des Anges. Le vieil homme d'après sa destinée semble avoir été, par la volonté de Dieu, une porte symbolique importante des paliers de la compréhension humaine et de la conscience : Une grande porte secrète que Dieu plaça sous une clé de voûte protectrice et dont le rayonnement permet l'épanouissement psychique de ceux qui connaissent le processus  pour la passer.

Le vieil homme, qui n'en a pas conscience, explique attendre une explication sur certaines questions existentielles de sa vie pourtant. Le Tribunal des anges renouvelle son autorité céleste et divine en rappelant au vieil homme qu'il est devant l'Instance de Dieu. Que cette antichambre est son dernier sursis. Sur quoi, le Tribunal s'apprête à rendre son analyse concernant les éléments de la vie du vieil homme. Et de ce fait son premier jugement aura grande influence sur la décision définitive de Dieu. Le Tribunal de Saint - Pierre ajoute comme mise en garde au vieil homme. Que nul ne peut espérer pouvoir parvenir à tromper Dieu. Que les portes doivent s'ouvrir ou se fermer avec justesse, et que nul ne peut capricieusement être autorisé à en altérer le bon fonctionnement. Les portails ne peuvent agir contrairement à la volonté de Dieu.

Sur quoi s’achève le Sanctus. Ainsi s'enchaînera le Gloria.

GLORIA I

Mouvement II

Dans l’un des nombreux domaines du monde de Dieu. C'est-à-dire dans l’Antichambre de la Mort. Le Tribunal des Anges du Ciel rend une première analyse. En donnant le point de vue que le tribunal se fait de la vie terrestre des hommes vivant sur la Terre, ce, en général et en cette époque de questionnement. Et c'est ainsi que le Tribunal divin fait des reproches dans son ensemble à la race de l'Humanité, qui ne respecte plus rien. Ni elle-même, ni la nature, ni le bien, ni la foi. Le Tribunal des Anges estime que les Hommes n'ont vraiment rien compris à l'essentiel de ce qui est attendu d'eux sur la Terre de la part de Dieu.  Et que même si cela ne change rien pour Dieu dans l'absolu, ceci pose de sérieux problèmes aux anges du Ciel, qui ont la mission de protéger le genre humain.

Le Tribunal en profite pourtant pour rappeler que Dieu est le Tout. Que lui seul détient l'autorité suprême. Et que les Hommes de la Terre ne doivent pas lui désobéir. Le Tribunal céleste rappelle que si les Anges se mettent en colère contre l’Humanité sur la Terre, celle – ci ne peut espérer aucun sursis. Que seul Dieu peut encore lui en accorder un. C’est pourquoi une différence est faite entre le Ciel et les Enfers. Dieu bannit parfois les Enfers. Et Dieu aime à séjourner dans le Ciel. C'est-à-dire : au plus haut des Cieux qui lui sont jalousés.

La colère de Dieu n'est pas chose positive sur le moment. Si Dieu se met en colère contre les Hommes de la Terre. La Terre est sans défense devant la colère de Dieu. La colère de Dieu peut détruire la Terre toute entière et la race des Hommes qu'elle abrite généreusement. En un instant tout peut être anéanti. Dieu accorde pourtant le renouveau de la vie à la Terre. Le vieil homme écoute le discours de la Cour divine. Avec humilité et compassion. Son cœur est d'or. Et le langage des anges ne lui est pas inconnu totalement. Mais au contraire, il lui est apparu presque comme un discours familier. Tant il est sage.

Toutefois le vieil homme commence à s'inquiéter. Car il se rend bien compte que le Tribunal du Ciel détient la justesse absolue espérée de tout Homme et Femme sains. Et que sa sévérité découle en conséquence de ce pouvoir céleste. Lui n'est plus qu'un vieil homme sur le point de mourir. Mais a-t-il été digne de la confiance de Dieu ? Omniscient, le Tribunal devine les inquiétudes du vieil homme. Alors le Tribunal lui rappelle  de manière égale. Qu'il connaît l'Espoir de Dieu et que cet espoir est fait pour être connu à son tour des Hommes. Même quand les hommes de la Terre commettent des fautes qui déplaisent à Dieu Tout Puissant.  Pour transmettre cet espoir, Dieu crée en l'humain des portails. Et certaines portes sont beaucoup plus puissantes que d'autres. La Terre est un lieu de Paix, par rapport à d'autres lieux. Dieu estime pour le moment qu'elle doit le rester et ainsi permet – il l’Équilibre.

C'est pourquoi selon toute gravité relativement de la faute jugée, Dieu permet en la circonstance le Pardon. Car la Clémence de Dieu est infinie. Sauf pour certains actes provoqués par le clan de Lucifer. Là, dans certains cas, Dieu réserve sa colère et la destruction du mal.

RÉMINESCENCE

Mouvement III

Très brièvement. Le Tribunal rappelle au défunt que le vieil homme se trouve maintenant devant le Tribunal du Seigneur. Que ce Tribunal céleste aura à charge de bientôt le libérer de la vie qu'il a menée sur la Terre. Et qu'en cet instant va se décider, si le vieil homme est digne d'aller au Paradis (lieu de paix). Où s'il est digne de séjourner en Enfers (lieu de tourments et de discordes) à cause des lourds pêchés qu'il aurait éventuellement commis sur la Terre de son vivant. Le Tribunal du Ciel va rendre son analyse divine du récit du vieil homme de la Terre et le verdict de son premier jugement, afin en tous les cas de procéder à la libération de l'âme du vieil homme par la séparation de son corps de mourant, d’avec son esprit, toujours situé entre la vie et la mort. L'Homme a déjà atteint un grand âge.

Sur quoi, le premier jugement des Anges, siégés par Saint-Pierre, assisté de Saint - François. S'apprête à rendre le prononcé du Jugement transitoire :

GLORIA II

Mouvement IV

Le Tribunal statue : Saint - Pierre a déterminé que le vieil homme fut un homme honnête, pieux et innocent. Vraisemblablement. Et que par la qualité de son âme. Le viel homme est digne de faire partie de la race des Purs. Bien que certaines choses pourraient en effet lui être reprochées. Dans l'ensemble, son comportement fut celui d'un homme digne et bon. C'est pourquoi. Pour avoir été un pur, des plus intègres sur la Terre. L’Homme a droit à l’allégresse et la joie. Pour ce motif, après cette première analyse de son âme et des actes qu'elle avait accomplis sur la Terre. L'Homme mériterait sans doute d'aller au Paradis, pour rejoindre Dieu et ses Anges. Ainsi Saint - Pierre est disposé à lui ouvrir les Grandes Portes du Ciel, ce qui lui donnera par ailleurs accès à toutes les connaissances universelles connues des anges habitant le Paradis. Et les Anges heureux de ce premier verdict de Saint – Pierre, concernant un vieil homme parmi tant d’autres hommes de la Terre, hommes qu'ils ont charge de protéger. Chantent déjà les Louanges et la Gloire à Dieu. Dans une allégresse divine renouvelée et empreinte de félicité. C’est la Joie,  notamment celle de Saint - François.

LIBERA ME

Mouvement V

Devant le verdict favorable du Tribunal de Saint - Pierre. Soulagé par cette première analyse portant sur sa vie terrestre. Rendue par les Anges de Dieu, l'homme va pouvoir être libéré et entrer dans la mort sereinement. Toutefois, le vieil Homme souhaite soumettre une requête au Tribunal du Ciel. Car ses prières tout au long de sa vie n'ont cessé de se tourner vers une personne en détresse qui lui était chère de son vivant.

Le vieil homme explique que si cette requête pouvait être exaucée par le Ciel. Lui qui avait tant prié pour cela tout au long de sa vie. Le vieil homme pourrait assurément mourir en étant totalement en paix. Et dans ce cas, le vieil homme ne verrait plus aucun inconvénient à être libéré de sa vie terrestre. Pourtant, cette requête inattendue interrompt la libération de son âme. La vie du vieil homme demeure toujours entre la vie et la mort. La requête anodine du vieil homme concernait une chose que l'Homme n'avait pas eu le temps de faire. Était –ce considéré par Dieu comme un caprice ?

Saint - Pierre redevient sérieux. Et Saint - Michel intervient. Le vieil homme n'aurait pas dû se laisser porter par son enthousiasme. Car sa requête trahit une erreur qui n'avait pas été approfondie par le Tribunal des Anges lors du jugement survolant la vie du vieil homme. Saint - Pierre avait fermé les yeux sur ce détail délibérément réservant sa décision. Mais tel n'est pas le cas de Saint - Michel. Tout redevient sérieux dans l'antichambre de la mort. Et Saint - Michel exige un second verdict. Relatif à la requête du vieil homme. Car toute porte métaphorique digne de ce nom n'aurait point dû s'en inquiéter. C'est pourquoi Saint - Michel trouve que la question du vieil homme trahit une immaturité dépourvue de sagesse,  que le Tribunal divin  se doit  maintenant  à tout prix  d'approfondir.

Ainsi apprend-t-on que rien n'est définitif dans le monde de Dieu. Et que la Cour des Miracles à ses secrets et que ses décisions sont imprévisibles. Elle peut changer les voies prévues. Et les voies de Dieu sont connues pour être impénétrables. Le vieil homme s'apprête à essuyer un revers. Cependant, le vieil homme se remémore que les Anges lui ont parlé de l'Espoir. C'est au nom de l'Espoir qu'il prit le courage de présenter cette requête malgré tout. Et il se souvint que Dieu donne l'Espoir aux Hommes, et non aux Portes. Dieu donne l'Espoir aux hommes même quand ceux - ci humainement commettent des fautes qui déplaisent à Dieu. Parce que Dieu a cet extraordinaire sens de la compréhension absolue des choses. Il remet tout l'ordre absolu en sa place exacte. Pour lui, faire don de pardonner est chose facile par ailleurs. Toutefois, la libération du vieil homme et son départ pour le paradis sont reportés. Car sa requête vient de les compromettre. Et Dieu peut retirer autant rapidement d’une main, ce qu’il vous avait donné si généreusement de l’autre. La Sagesse du Ciel rappelle alors à l’Homme, que lorsqu’on devient un Saint, c’est pour l’Éternité. 

JUGEMENT I

Mouvement VI

Les Anges du Ciel rappellent le chant du Sanctus à l’ordre. Pour apaiser les Saints agités par le revers se profilant à cette prochaine décision. Puis le Tribunal du Ciel explique au vieil homme en quoi la requête qu'il vient de faire est tendancieuse. Et pourquoi son entrée au Paradis doit être remise en question. Saint - Michel demande la remise en question du premier jugement de Saint - Pierre. Les Anges pleurent ce revers de dénouement.

PRIÈRE I

Mouvement VII

Alors dans l'assistance des Anges. Intervient un avocat céleste dont l'influence n'est point négligeable. C'est le Christ en personne. Jésus. Il est accompagné de Sainte - Madeleine. Le Christ Jésus demande en personne devant l'assistance divine, que le pardon au nom de Dieu, soit accordé au vieil homme et le chant est entonné pour que sa Joie demeure. Le Christ rappelle le précepte suivant :"Que celui qui n'a jamais commis de fautes en tant qu'homme sur la Terre jette la première pierre à ce vieil homme". Les Saints se regardent. Le Christ en personne souhaite leur rappeler et leur dire que ce vieil homme est tout d'abord "un homme", ce,  avant d'être "une porte" symboliquement.  Lui, veut se préoccuper du destin de l'Homme. L’Homme a sa vie à vivre.

Saint - Pierre regarde Saint - Michel. Saint - Michel s'adoucit et finit par lui sourire à son tour. Alors que le Ciel se remplissait de nuages de tristesse. Jésus lui impose l’accalmie et sa béatitude. Le Tribunal du Ciel est en paix. Et semble apparemment disposé à accorder sa clémence à ce vieil homme. Après ce plaidoyer du Christ pour regagner des faveurs à l'avantage du vieil homme en difficulté devant le Tribunal céleste dans l’Antichambre de la Mort. C’est auprès des Anges et des Saints du Ciel que le Christ vient s’asseoir. Toutefois Saint - Michel demande à Saint - Pierre de rendre son second verdict. Le Tribunal de Saint – Pierre doit rendre son deuxième jugement. Qu’il prévoit plutôt défavorable cependant.

JUGEMENT II

Mouvement VIII

Saint - Pierre qui est parmi les plus justes des Saints. Alourdi la gravité de la seule faute que le vieil homme eût commise au cours de sa vie. Saint - Pierre explique que le vieil homme aurait pu éviter cette faute. Mais que pour l'avoir commise, c'est un acte de faiblesse qui pourrait lui voir retirer le privilège du Ciel. Alors intervient une troisième avocate parmi les anges du Ciel. Elle s'apprête à présenter sa prière à l'assemblée pour sauver le vieil homme de l'accablement qui lui est réservé, alors qu’elle le sait avoir été trompé. C’est sa mère.

PRIÈRE II

Mouvement IX

L’Âme de la mère défunte et séjournant au Ciel depuis quelques années avant la venue du vieil homme en ce lieu. Laquelle veillait sur son fils, aujourd'hui devenu un vieil homme de 90 ans. Présente son humble prière au Tribunal du Ciel. Car elle connait son fils. Elle veillait sur sa vie depuis le Ciel. Ainsi, transmet- elle sa prière de mère. Et son émotion. Sa certitude de l'innocence de son fils. L'assemblée l'écoute rapidement et veut cependant procéder à l'analyse définitive des considérants constituant la vie passée du vieil homme. On ignore si le plaidoyer de la mère a eu de l’effet. Mais elle est assistée de la Vierge Marie, la mère spirituelle de tous les être humains selon la foi chrétienne, et qui protège toutes les mères sur Terre et dans le Ciel.  Puisqu'elle alimente secrètement  leur instinct maternel.

Et sur cette courte intervention de la mère du vieil homme. Le Tribunal de Saint - Pierre décide de rendre son jugement définitif. Se basant sur des jugements antécédents concernant les destinées complexes d'autres hommes rendus illustres par Dieu devant Dieu. C’est en invoquant la puissance de Dieu et sa sagesse absolue. Que le Tribunal de Saint - Pierre explose de colère devant les conséquences de cet aveu du vieil homme. Dont la requête avait trahi l’aveu d’un acte et d'une faute plutôt importants dans la vie d'un homme.

Mais contenu du témoignage de ses anges - gardiens qui interviennent avec Jésus Christ et Sainte Madeleine, l’Âme de sa mère accompagnée de la Vierge Marie. Saint - Pierre décide d'accorder au nom de Dieu le Pardon de cette faute commise par le vieil homme en tant qu'Homme et de ne pas remettre en question son statut de 'Porte'. Le Vieil homme, sur quoi, va pouvoir être libéré de sa vie de souffrances. Saint - Pierre peut lui ouvrir les portes du Paradis. Pour ce faire, Saint - Pierre lui annonce que sa requête est acceptée par le Tribunal et que sa prière sera également exaucée sur la Terre. Ceci tenant au témoignage et aux arguments pertinents avancés pendant l'audience par les plaidoyers de ses quatre avocats et anges gardiens célestes.

Sur quoi, la joie de Saint - François s'annonce et sur sa réjouissance, les anges entonnent un hymne de joie et d'allégresse propre aux bienheureuses créatures admises au ciel.

Le Lacrimosa de la Mère sage se manifeste alors pour offrir une nouvelle prière adressée pour le vieil homme car elle veut intervenir devant l'injustice en  amenant la Colère du Ciel pour que la Justice soit.

Le Dies Irae suit cette prière pour monter en ascension jusqu'à la proclamation officielle du grand Pardon accordé en faveur  du vieil homme, par les saints du ciel. 

MÉDISANCES

Mouvement X

Contre toute attente. Un vacarme « insinueux »,  une rumeur récurrente,  rancunière et inquiétante, tant obscure que « persifflant » (canon) se fait entendre de loin, perturbant et interrompant même les réjouissances des bons anges célestes et harmonieux qui fêtaient le verdict octroyé à faveur du vieil Homme. Devant l'augure menace audible, les anges du Ciel demande à Dieu Tout Puissant de prendre pitié du vieil Homme et de se manifester. Comme s'ils pressentent que des ennemis de Dieu vont arrivés et gâcher la fête joyeuse. C'est alors que font leur entrée, dans l'antichambre de la Mort, en effet, les anges des Enfers dont l’apparition était pressentie. Furieux, ces derniers n'ont pas manqué une miette de l'audience qui se tient dans l'antichambre de la Mort. Les anges des Enfers se mettent à critiquer virulemment le verdict final du Ciel. Ils ne sont que dissonances mobiles. Avec insistance, ils répètent sans relâche que le vieil homme est coupable et qu’il ne mérite point d'aller au Ciel. Selon eux, aucun pardon ne doit lui être accordé. C'est pourquoi ils veulent conjurer sa vie pitoyable (selon eux) et obtenir sa condamnation. Mais ce sont des êtres sans foi qui parlent du vieil homme. Ses ennemis de toujours, ceux là même qui lui tendirent pièges sur pièges de son vivant afin de lui barrer l'accès du Paradis, l'accablant même encore à la fin de sa vie. Portant atteinte à son image.

Ils exigent à Saint - Pierre, la condamnation du vieil homme immédiatement. Et son assignement instantané aux Enfers.  Pour qu'il y subisse les tortures qu'ils lui ont réservées depuis longtemps. Et que les Anges des Enfers lui infligeront en se délectant de son sang spirituel. Ils sont prêts à en venir aux mains pour ce faire. Les Anges des Enfers lancent donc la controverse dans ce but. Mais Saint - Pierre dont la décision définitive vient d'être rendue. N'en change plus. Les Anges des Enfers furieux querellent alors les Anges du Ciel défendant Saint - Pierre. Les mauvais anges n'ont qu'un seul argument, mais ils l'entonnent sans relâche (fugue). Tentant d'user de leur pouvoir de conviction malveillante. Ils veulent le chaos des  esprits et cherchent la captation des autres anges à leurs idées lugubres et discordantes. Ils incarnent le règne du malsain.

Les démons envoyés par Lucifer veulent la tête du vieil homme. Dans tout ce remue-ménage dans l'antichambre de la mort. C'est ainsi que de nul part intervient le pouvoir de Dieu Tout Puissant. L’Harmonie. Dieu qui sait tout et qui voit tout. N'a cependant point besoin d'entendre ni ses anges, ni ceux de Lucifer pour se déterminer. L'argument unique des Enfers est désavoué par Dieu directement. Dieu estime que ces arguments fallacieux ne tiennent pas la route.

Dieu fait silencieusement comprendre à tous que ce sont les Enfers qui ont tout conspiré délibérément contre la destinée terrestre du vieil homme, une destinée que Dieu seul lui avait pourtant choisie et réservée. Et cependant, qui commande ? Dieu n’ignore rien du pouvoir. Dieu n'ignore rien des faiblesses de chaque être, ni du pourquoi et du comment de ce complot dirigé contre ce vieil homme sur Terre. Il ne sert à rien de se protéger excessivement de la mort. Mais il est recommandé d'essayer de se protéger des drogues illusoires des Enfers. En cela, la faute incombe aux Enfers seuls pris à défaut. Chaque Homme est un lac, chaque Femme est une rivière. Et ainsi alors également pris de cours, les Anges des Enfers se font tous petits devant le verdict de la Justesse absolue. Parce que, comme tous les Anges et comme tous les Saints, et les êtres, tous connaissent et subissent les lois de Dieu. Qui les surpassent. Et auxquelles ils sont soumis par Dieu. Ainsi, certains repartent dans les Enfers apeurés ayant été démasqués sous leur vraie laideur morale et égoïste, remise en cause par le pouvoir absolu de Dieu.

Mais les plus virulents instincts, les démons, tentent de se rebeller par la violence et de nier leurs implications. Les Anges des Enfers visaient une guerre entre le ciel et les enfers. Et les acteurs de ce complot sur Terre n’en étaient pas moins les victimes d'un complot ourdi par les Enfers. Le vieil homme avait toujours combattu la guerre et prôner la Paix. En fait, Dieu l’avait placé sur Terre pour garantir par sa présence la paix spirituelle de son entourage. C'est pourquoi le vieil homme était de son vivant une importante porte symbolique. Mais les Anges des Enfers avaient voulu prendre le contrôle stratégique de cette porte. Les démons ne voulaient maintenant par perdre la face. Même devant Dieu. C’est pourquoi ils se mettent à attaquer les Anges du Ciel et Saint – Pierre en personne. Leur rébellion est vaine  et  échoue.

Les mauvais anges entonnent à nouveau avec véhémence une dernière tentative de manifester à Dieu leur colère satanique et leur désapprobation qu'ils tentent de diriger contre l'heureux salut du vieil homme. Les bons anges leur résistent et leur répondent que c'est parce que les mauvais anges s'opposent depuis toujours à toute décision de Dieu qui détient la Justesse parfaite, que Dieu finit toujours un jour par les punir en leur interdisant l‘accès à son Ciel, et en les condamnant aux Enfers. Ainsi, les Anges du Ciel décident enfin de leur barrer la route. Le vieil homme ne fait pas partie de leur clan d'impurs. Que seul Dieu peut juger avec justesse de la pureté de chaque être, divin ou mortel. 

Les Anges des Enfers nient avec mauvaise foi cette évidence et s'apprêtent à riposter à l'argumentation du Ciel. Mais las du tumulte chaotique général des Enfers, Dieu Tout Puissant met un terme définitif au débat lancé par les sataniques en désintégrant le mal qui avait osé se manifester en sa présence divine. Seuls les Anges du Ciel et les Saints, ainsi que le vieil homme restèrent encore substantiellement en forme par la volonté de Dieu. Tout ce qui est mal pour Dieu fut instantanément détruit dans l’antichambre de la Mort, de par sa Volonté divine. Dont la neutralité avait été délibérément perturbée par les Enfers.

Dieu, la perfection, qui, fait rare, était apparu en personne directement dans l'antichambre de la Mort. Fit régner immédiatement l’Ordre absolu et la Justice en sa juste présence. La Mort n'est rien pour Dieu. Ainsi, le pouvoir des Enfers disparut de l'Antichambre instantanément. La Paix de Dieu s'instaurant dans ce lieu. Et pour finir, le Jugement favorable du Tribunal céleste de Saint - Pierre fut respecté et endossa son caractère exécutoire et définitif. L'homme fut innocenté de ses pêchés. Les intervenants sataniques dans les Enfers furent tous condamnés et détruits. Et même Lucifer ne put rien y faire, ni y changer quoi que ce soit. Pour le plus grand bonheur de Jésus - Christ.

TRISTE EXULTATION

Mouvement XI

Avant d'être totalement libéré et de mourir de sa belle mort paisiblement. Le vieil homme ressent une dernière émotion humaine. Surtout après avoir ressenti la présence de Dieu, la perfection,  un court instant. Et après avoir appris la vérité le concernant, notamment sur sa vie terrestre et son rôle de porte, et ce de la part de Dieu en personne. Le vieil homme s’afflige du triste complot humain dont il fit tant l’objet de son vivant. Tout s'explique enfin pour lui. Le vieil homme confie aux Anges du Ciel toute la tristesse qu'il éprouve à avoir été accusé faussement (agnus Dei), et délibérément à tort, par des êtres rendus injustes, ou simplement rendus plus mauvais que lui de nature, et travaillant semble-t-il par jalousie pour les Enfers, contre Dieu. Parce qu'ils Lui convoitaient simplement son secret. 

Toute sa vie, le vieil homme avait attendu cette explication. Les Hommes mélangent et confondent parfois l'Amour avec la Haine. L'Eros contre l'Anthéros. Le vieil homme n’en avait jamais voulu à qui que ce soit pour tout cela. Mais pourquoi tant de haine et de misères toutefois ? Pourquoi confondre l’Amour avec la Haine ? Qu'en aurait-il coûté aux coupables de lui donner une explication crédible ? Sans que Dieu ait eu à le faire ? Et beaucoup plutôt de son vivant, n’aurait – il pas été possible de lui envoyer plus de lumière sur les attentes explicatives espérées du ciel ? La faute n'aurait-elle pas pu ainsi être évitée ? Heureusement, la Justice divine démontra que tout avait été fait pour pousser le vieil homme à commettre une erreur. Ne trouvant pas ceci très juste, la Justice divine accorda également un pardon salvateur à ce bouc émissaire. Le vieil Homme est un peu anxieux, car il a peur maintenant.  De ces soucis, ressort son appréhension. Mais soudainement, il semble avoir retrouvé sa dignité.

Alors les Anges du Paradis lui rappellent ce qui lui avait été expliqué au début dans l'antichambre de la Mort. Et que maintenant, cela n’a plus beaucoup d’importance. Car vient de sonner pour lui, l’heure bénie de sa libération. Il va quitter sa vie terrestre et les souffrances qui l'accompagnaient. Et son entrée bienheureuse dans le Paradis de Dieu a été validée par Saint - Pierre soutenu de Dieu. Ses ennemis ont tous été détruits. C'est ainsi qu'en compagnie des autres Anges au plus Haut des Cieux, l'Homme est enfin libéré. Son décès est annoncé sur Terre. À la fin de l'œuvre, l'histoire raconte que le vieil homme peut mourir en Paix. Il connaît la Joie de Saint - François. Et dans l'histoire, c'est de sa belle mort en toute sérénité, que l'Homme peut rejoindre le monde magnifique des jardins inviolables de Dieu. Son corps biologique s'éteint. L'âme du vieil homme prend la douce main de l'âme de sa mère, et c'est ainsi qu'ensemble, ils entrent dans la Lumière divine dont ils feront partie à tout jamais. Ainsi s'achève l'Agnus Dei de cette œuvre,  au courant duquel : le silence de tous les instrumentistes, sauf  les cuivres qui continuent à jouer,  ce, lors de la répétition du thème de l'Agnus Dei, essaye d'expliquer, puis signifie que ce vieil homme s'en est allé dignement. 

Ce Requiem s'achève donc sur une réminiscence du deuxième thème musicale tiré dans le Sanctus,  et tiré du Libera me. Et les sons s'éloignent en toute quiétude et paisible repos. Cette œuvre classique reste donc essentiellement et surtout un remerciement musical rendu simplement  et notamment en hommage à la certitude,  de l'existence de Dieu,  et à tous ceux qui ont eu, et qui  ont  de la foi en Lui.  Ce scénario, qui fut initialement imaginé comme pour illustrer l'histoire d'un futur et éventuel opéra classique simple, reste donc fictif et sans rapport  direct ou parallèle aucuns, du moins avec la vie de ce jeune compositeur de 34 ans (au moment de son élaboration créative). D'ailleurs, le vrai caractère propre au jeune musicien classique,  est  - de manière générale,  et en principe habituel - plutôt joyeux et bien disposé, quoique sobre et retenu,  dans la vraie vie de tous les jours. Selon son droit à la Dignité. La Dignité : C’est ce qu'autant rappelle de manière équilatérale,  sans le faire oublier,  l'un des objectifs fondamentaux, que le musicien croit  indispensable dans l'essence d'un requiem. (Lire sous l'historique du chant, pour ceux que cela intéresse...).

Du point de vue de ce compositeur, il nous faudrait ne pas oublier de respecter de manière continue et au futur : la Dignité. Soit se rappeler : 'Ne pas porter atteinte envers la Dignité...'

Remarque :

Récemment, une ultime partie a été ajoutée à cette œuvre. C’est le mouvement du Pacem requiem. Mouvement final définitif de l’œuvre, elle s’achève avec le solo du baryton, soutenu du ténor. Après que les Anges aient disparu de l’antichambre, une voix résonne, lointaine. Saint - Pierre (ténor) est heureux que le vieil homme soit enfin monté aux cieux. Mais il sait qu’une ombre n’a rien manqué des antécédents de la séance. Ainsi, devant sa défaite, le chant du Tréfondeur se fait entendre. Il reconnaît avoir perdu devant les arguments de Saint – Pierre, et finalement se réjouit de la libération de sa victime. Devant le jugement de Dieu, le Tréfondeur s’incline et capitule devant Saint – Pierre. Alors le chant des anges se refait entendre au loin, louant Jésus – Christ de les avoirs soutenus contre le Tréfondeur. Et mettant en garde les Saints des générations à venir.