Opus 11 - maquettes
David Nouga - Inventaire du compositeur

David Nouga - Espace web du musicien classique
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Lauréat  du Prix de la Friedl - Wald Stiftung de Bâle  de 1998, ce musicien est titulaire d'une Licence universitaire de la HEM de Genève (1999) en piano. Passionné et spécialisé en musique de chambre, c'est un concertiste discret sur la scène internationale. Chez le label suisse DORON Music, ses premiers enregistrements d'oeuvres musicales classiques datent de 1997, réalisés  à  l'âge de tout juste 20 ans.   

         David   NOUGA,  piano

L'Histoire de cette oeuvre classique



Requiem de Nouga (1976)


Compositeur : David Nouga

Œuvre : Un Requiem          

'Mouvementi di Requiem', 'Requiem de Paix'


Titre définitif :  Le  Requiem d'Orphéo


L'Histoire du Requiem de Nouga


Description Explicative : du travail intellectuel de l'oeuvre


Le Requiem de Nouga en sol mineur, opus 11 est une œuvre de musique sacrée composée et écrite entre le 10 janvier 2010 et le 11 octobre 2011. En l'état, ce second manuscrit du compositeur, se constitue de 26 (24) mouvements de messe, qui ne suivent pas forcément la logique, ni la tradition de la liturgie chrétienne, au sens strict. L'œuvre  retrace la sélection de plusieurs prières et de textes adressés pour le salut mortuaire d'un vieil homme en train de partir pour le Grand Repos. Elle évoque autant une image calme et plutôt positive, quoiqu' ‘aphobique’, de la Mort, notamment de la mort  joyeuse, selon le ressenti du compositeur dont la philosophie et la vision sur la mort est sereine, ce qui s'aligne sur les propos de Fauré. Se basant sur la phrase : "Mourir de sa belle mort blanche" (ce qui signifiait  à l'époque encore : "partir à la vieillesse, et sereinement dans son doux sommeil"). L'opus 11, Requiem de Nouga, dure environ 80 minutes dans sa totalité (selon tout choix agréable pour les divers tempi possibles selectionnés par le chef d'orchestre). Et selon l'expression et une indication manuscrite du compositeur lui - même sur la partition : "À la mémoire de feu les Défunts", mais autant : "Dédiée à Dieu". Tendra à  préciser que sa composition fut probablement inspirée par le décès de l'un de ses professeurs, et de plusieurs personnalités connues de lui. L'Opus 11 de Nouga donne suite logique à l'Opus 9 de ce musicien. Lequel opus 9 fut la première des messes que le compositeur de 34 ans eut jamais écrite. Ses deux opus peuvent donc être interprétés au concert, chacun à la suite l'un de l'autre, c'est-à-dire : l'Opus 9, ensuite l'Opus 11 généralement. Ou à choix, et de manière dissociée l'un de l'autre. Le temps d'un concert en principe d'une heure et demie, cela offre donc la possibilité aux interprètes classiques de jouer l'œuvre courte (opus 9), ou l'œuvre en version complète (opus 11), mais c'est-à-dire sans l'Opus 9 qui ne sera juste qu'évoqué dans l'Opus 11. Ou encore, de les jouer les deux ensemble et en un seul concert. Ce qui prend tout le concert. Dans ce cas précis d'interprétation, le compositeur précise que sa "Grande Messe de Requiem" ('La Grande Messe de Repos') doit commencer par : la 'Marche - Kyrie' (opus 9) qui en elle même, fut donc écrite dans l'idée de s'interpréter à l'initiale en une 'Ouverture' de Concert pour chœur. D'où son second titre sous notification simple du compositeur : 'Marche - Kyrie : Ouverture' (opus 9). Ceci dit, l'Opus 9 peut aussi se placer à la fin de l'Opus 11. Ce qui dans ce cas est un signe d'adieux.


Remarque : concernant l'Opus 11 de Nouga


Dans sa version originale et authentique, au 25 septembre 2011, et à l'interprétation classique, vu sa longueur qui reste cependant usuelle pour ce type de travail : c'est utile d'ajouter que le Manuscrit de l'Opus 11 de Nouga envisage généralement dans l'élaboration de son plan d'interprétation la possibilité de faire une courte entracte de pause, survenant notamment après le mouvement allant s'intitulant : ‘l'Hymne de la Naissance’.     


Histoire et Naissance du Requiem opus 11 de Nouga :


Après avoir subi des épreuves humaines d'une extrême "pénibilité" pour lui (sans avoir pu les exprimer expressément à quiconque). Mais toutefois à suite de quoi en février 2009, ce compositeur et plusieurs membres de sa famille s'inscrivent par hasard et pour leur plaisir parmi les membres d'un chœur suisse de chanteurs amateurs établis dans le canton du JURA. Afin de se changer les idées musicalement. Car le compositeur vient de donner un magnifique concert de musique de chambre au Noël précédent, mais n'a plus beaucoup le temps de travailler son instrument depuis lors.


C'est sur l'initiative de sa mère Justine, que se fut concrétisée cette impulsion et cette expérience musicale de chorale. Ce qui est nouveau dans ses habitudes.


Car en effet, la mère du compositeur était jadis une bonne cantatrice et dans son passé ayant été contrainte d'interrompre ses activités de chanteuse classique d'Opéra, elle souhaitait dès lors se remettre à chanter un peu, afin de dérouiller sa voix.


C'est ainsi que ce compositeur participera avec sa famille à une chorale jurassienne, s'y rendant une fois par semaine, sans jamais manquer une seule répétition.


Mais cette fidélité ne sera pas récompensée, car à la suite d'un fâcheux incident avec l'un des membres ambigu du chœur (et des suites de l'incompatibilité d'humeur qui s’en découla. Notamment avec certains membres de cedit chœur, qui prirent le parti de l’ambigüité...) : c'est ainsi que sans l'avoir prévu ou envisagé, le compositeur et sa famille se font expulser du groupe de la chorale jurassienne par ladite présidente de cet ensemble, ce, sans autre forme de procès, ni sans autre droit de parole, ou de se justifier, bien qu'ils n'y aient rien fait de mal. Sans que quiconque ne veuille bien prendre leur défense à l’assemblée (répétition). Et c’est ainsi que la famille y subira un harcèlement fort désagréable, et également après l'humiliation, et ce plus intensément encore des suites de cette inattendue altercation avec ladite présidente dudit chœur. Ce litige survient aux environs du mois de septembre 2009. Pourtant, le jour de l'incident avec l’autre membre du chœur de ses meilleurs amis, la présidente était absente à la répétition,  mais par la suite, elle prit néanmoins la défense de la partie adverse sans essayer d’écouter l'explication légitimée et tout à fait justifiée (sa lettre), ce, même encore par la suite, par le compositeur lui - même. Ainsi la famille ne participera pas au concert de la chorale, alors que la famille s’en faisait à l’initiale une grande joie. Ils furent jetés du groupe comme des malpropres.


Dès lors, très fâché, le compositeur présente immédiatement une lettre de démission, ce, directement au comité de ce chœur, notamment à la suite du comportement outrancier dudit comité - au détail,  sa présidente - qui accusait le compositeur de n'être présent aux répétitions que pour diviser « l'homogénité, la pérennité » de l'ensemble. Mais la présidente ignorait sans doute à cette époque encore, le statut et l'excellente réputation du compositeur, et que celui - ci était au bénéfice d'une formation de musicien classique professionnel, puisqu'il est diplômé notamment du haut Conservatoire de musique de Genève, en 1999, ainsi que de nombreuses académies.


La discrétion de la famille étant par ailleurs notable dans toute la Suisse. Aucun ne comprit la réaction excessive du comité à leur encontre. Nous étions en octobre 2009.


Ainsi s'acheva donc cette expérience chorale, que le compositeur ne souhaitera plus jamais renouveler avec aucune autre chorale, étant parti de celle - ci relativement fâché car humilié. Ainsi, plus jamais certainement, le compositeur ne rechantera dans une chorale. Mais c'est sans compter sur le bon hasard des choses et les heureuses inspirations inattendues du ciel. Car le hasard voulut qu’il ne soit pas établi que ce compositeur ne s’impliquerait plus jamais pour la musique de chœurs, à sa manière.


Puisque, toutefois, durant sa participation aux répétitions de ce chœur, le compositeur y pratiquait l'art du chant et le plaisir de la polyphonie vocale religieuse. Ce qu'il n'avait plus pratiqué et fait depuis ses hautes études au Conservatoire de Genève.  Les choristes amateurs travaillaient en cette époque-là l'une des très belles messes de Franz Schubert. Mais pour avoir dénoncé le comportement et l’attitude inconvenables de l’un des ténors, ce fut le prétexte qui fut avancé par la présidente pour l’en faire éjecter et évacuer.


Il décida cependant dès lors pour son plaisir personnel d'essayer d'en composer à son tour, et ce, sans ambition particulière mais à titre d'exercice. C’est ainsi qu’il se lance dans l’écriture d’une œuvre sacré pour une chorale, ce qui sera une première pour lui.


Puisque sa spécialité restait dans la composition, celle de la musique de chambre tout particulièrement. Car le goût de la musique lui était soudain revenu, malgré la frustration subie au chœur. Mettant dès lors en action, ce qu'il avait eu le plaisir d'écouter, d'observer, et de pratiquer aux répétitions jusque là : Il s'en suit pour lui la première composition, certes un peu rapide, d'un Opus 9 : une toute petite messe, dite: "Marche - Kyrie", opus 9. Cette œuvre sera dédiée comme simple hommage consacré pour la Ville de Bâle, où le compositeur avait jadis obtenu un prix de piano et noué des contacts amicaux, puisqu'il y a également pratiqué la musique de chambre à l'Académie jusqu'en 2007.


Cette œuvre  (opus 9) en do mineur, pour double – chœur et orchestre symphonique, sera écrite et composée par lui du 12 octobre 2009 au 11 novembre de la même année, mais dans les tristes circonstances qui précèdent évoquées. Soit, peu après son éviction de l'ensemble vocal. Mais en réalité, le musicien s'ennuyait un peu de ne plus pouvoir faire de la musique chorale. Nouga dépose donc sa pièce à la Suisa chargée de protéger efficacement ses droits de compositeur. Il le fait dès le 11 janvier 2010 environ, et "oublie" assez rapidement, mais provisoirement du moins, et l'œuvre première, et l'affaire de son expulsion du chœur, qui était demeurée pour lui assez embarrassante, et dont il fut l'objet ciblé avec beaucoup de discrimination. Le compositeur n'était simplement pas du tout d’accord avec la mauvaise étique morale de la présidente. C’est pourquoi il refusa d’y participer davantage. Car selon lui, la morale de la présidente était dégradante, et celle de l'ami ténor de la présidente était encore plus affligeante.


Son emploi du temps professionnel étant toutefois très chargé au niveau de ses autres activités (le musicien prépare une thèse d'histoire à Bâle et s'affaire au Droit). Mais très intrigué par l'écriture d'une œuvre pour chœur. L'idée de composer quelque chose de moins "expérimental" dans le domaine de la musique sacré chorale lui trottera peu à peu cependant dans la tête. Car la courte durée du mouvement de la messe opus 9 qu'il avait composée, ainsi que sa structure formelle, ne lui convenaient absolument pas, même si les éléments de création était pour lui intéressants. Le jeune compositeur est encore totalement inexpérimenté dans le domaine de l'orchestration, par exemple. Mais il apprend vite. Pour lui, il s'agira donc plus d'une sorte d'exercice, de créer en toute liberté et sans contrainte intellectuelle ou de style, une ouverture pour chœur, l'introduisant de façon expérimentale à quelque chose de nouveau pour lui, et lui permettant d'explorer pour ainsi dire le monde de la musique vocale sacrée. Par le passé, seul son opus 4, la Mélodie, dédiée à sa mère Justine - qui la créa en concert, en récital, avec lui au piano, un 10 ou 13 juin de l'année 1997 - l'avait un peu initié aux techniques vocales. De plus, il avait promis à un ami ténor : "Un jour je vous écrirai quelque chose, Cher ami, puisque vous jalousez ma mère de l'œuvre dont elle bénéficie, à la dédicace de cette sombre mélodie", s'agissant du professeur de chant de sa mère qui était admiratif de son opus 4.

 

Le compositeur tiendra sa parole 13 ans plus tard, dans l'un des mouvements musicaux de son opus 11, dont le thème fut conçu pour le timbre de voix du professeur d’alors. Ainsi, désireux d’exaucer ce souhait, le grand air de Ténor dans le 'Libera me'  de l’opus 11  lui sera en quelque sorte dédié pour qu’un jour, il le chante à son plaisir.


Ce n’est qu’en février 2010 donc, ou un peu avant peut - être, que le compositeur se mettra en tête d'improviser à son piano toute une structure de base formelle dans l'idée d'en faire une messe mieux aboutie que la première. C'est ce qui deviendra l'Opus 11. Elle sera fixée en quelques jours. Ne suivant que son caprice musical. Ensuite, il ne lui restait plus qu'à la réécrire sur papier, ce qui, à charges d'occupations diverses et obligées, lui prendra tout de même, et cependant, environ une année et demie encore. Car il faut sélectionner le sens des textes de cette messe, que le compositeur veut voir chanter en latin, et c'est l'un des travaux les plus délicats, pour lui. L’autre étant d’élaborer une fugue vitae qui fonctionne (son admiration pour Bach, Beethoven et Mozart). Le musicien aime à dire : ‘La beauté provient de la parole silencieuse d’une note’. On pourra considérer l’ébauche de l’œuvre achevée en date du 25 août 2011, mais réellement que le 25 septembre de la même année.    


Concernant l'opus 9


Comme le compositeur n'est pas très satisfait de la messe opus 9 qu'il trouve trop courte pour une grande messe : c'est pourquoi, le compositeur nommera ce mouvement finalement : "Ouverture - Messe en do mineur - Marche Kyrie - Lento". Mais ayant entendu quelques extraits de ce mouvement sur une maquette orchestrale, et relativement intéressé d'aller plus loin dans la musique pour chœur et orchestre, malgré tout. Le compositeur cherchera dans ses encyclopédies la vraie définition authentique du terme : "Requiem", la symbolique, le but, et l'histoire de sa forme musicale classique, dans le but d'en écrire un qui ait pour lui un sens spirituel nouveau. Remontant notamment jusqu'à 1791, l'époque de Mozart, dont le Requiem fut jusqu'à notre époque, certainement l'un des plus aboutis de par son intelligence et sa sobriété, l'un des plus classiques également, mais en tous les cas l'un des plus mûris et des plus populaires.


Avant d’improviser le sien, Nouga ne réécoutera aucun de ses requiem préférés. Bien qu'étudiés notamment au Conservatoire, notamment en cours d'histoire de la musique : le compositeur ne réécoutera ni celui de Brahms qu'il affectionnait tant pendant son adolescence, ni celui de Fauré qu'il a chanté durant ses études à l'Institut Jacques - Dalcroze étant enfant et dont la spiritualité l'avait jadis bouleversé, ni ceux de Verdi, ou Dvorak qu'il découvrira plus tard après son Diplôme, et qui l'ont impressionné.


Il ne connaissait pas encore ceux de Berlioz, Duruflé, Schumann, et ceux de tant d'autres ayant travaillé ce modèle d’œuvre avant lui. Mais il ne les réécoutera tous, plus ou moins, qu’après l'écriture de l'Opus 11. En espérant que cet Opus 11 ne soit pas un total ratage. Car si c’est de la musique facile, l’œuvre selon lui n’en demeure pas moins difficile, notamment à chanter juste.


Le compositeur ne souhaite s'inspirer que tout au plus de l'esprit puriste de Bach, de Beethoven, dont il reprendra délibérément en les adaptant un peu, respectivement : un prélude et un mouvement de sonate. Une manière de rendre hommage à leur génie avéré, de même qu'il honorera délibérément le génie de Rachmaninov et celui de Liszt, en évoquant deux célèbres thèmes qui leur sont propres (en reprenant un motif de la Symphonie n°2 du premier, et un motif de la Sonate pour piano du second). Fauré lui plait au Requiem selon sa spiritualité sublimement révérée. Ainsi peut-être, délibérément, le compositeur Nouga adoptera-t-il une ou deux formules harmoniques de Fauré encore. En dernier lieu, dans le mouvement 'Communio' de l'Opus 11, il reviendra à la pureté de Mozart avec cet 'a capella' dépouillé. Mais ce sera à peu près tout selon sa volonté. Et du moins, ceci étant à dire, selon sa connaissance personnelle de la musique classique. Car l’esprit de Nouga et de sa musique, s’il elle s’inspire d’autres compositeurs classiques, s’oppose aux éléments discordants néanmoins, ce, même si elle les évoque librement dans ‘le Canon’ de l’opus 11, ce, par exemple. Mais cela que pour mieux leur faire la leçon (voir à l'écoute....)  


Ainsi, Nouga entrera-t-il dans la composition et achèvera la création d'un Opus 11 qu'il exige serein, ... et nuancé à l'extrême. Raison pour laquelle il notera encore de sa main sur son manuscrit : 'Avec douceur, mais une force féroce et subtile'. Tout en précisant à qui veut l’entendre et tout en souhaitant aux musiciens qui peut - être le liront un jour : 'Faire tout ce qui est naturel à entendre pour que ce soit beau'. Révélant son manque de confiance en lui, et son principal souci que tout ce travail ne soit pas qu'un simple et vulgaire fiasco, à l'écoute. Le but restant que l'Opus 11 de Nouga soit et demeure émouvant, sinon bouleversant (au texte latin). L'oeuvre paradoxalement pouvant se chanter et se jouer un peu comme à la manière d'un opéra classique.


Lesdites épreuves humaines qu'il a subies et d'une extrême "pénibilité" pour lui, seront donc exprimées par ce Requiem : c'est-à-dire par le seul moyen d'expression et de communication qu'il lui restait à ce moment précis pour dire en silence, la pensée de tout ce qui ne peut être dit à haute voix à la torture. Cette forme d’extériorisation, c'est  le Requiem opus 11 de Nouga, et elle sera donc l'issue heureuse de sa conception : et établie sous une forme d'œuvre musicale, laquelle demeurera peut – être, du moins pour ce musicien noble et sincère, la plus subtile et conséquente de ses inspirations sous compositions écrites à ce jour. Et en tant qu'œuvre à juste titre, le seul but fut pour lui le souhait que l'œuvre en elle – même, soit et reste belle.


Probablement, que ce sera son dernier opus, et de ce fait, son dernier manuscrit.


Chronologie de l'Écriture du Requiem de Nouga


Temps de  composition entier  du Requiem de Nouga


Première Messe


            Opus 9


Composition : - du 12 octobre au 11 novembre de l'année 2009 : Il composera l'opus 9, d'une traite : Il le pense et le chante en mélodiste. Il le nuance en chambriste. Il l'harmonise en improvisateur. Il le joue en pianiste. Il le compose en homme de 34 ans.


Seconde Messe


            Opus 11


            Composition :


Introïtus


- Requiem Ouverture, le 21 juin 2011 (7 pages)(première partie)

- Requiem Ouverture, du 7 au 14 mai 2011 (16 pages)(deuxième partie)

- Introïtus, Mortem Pacem (Forza del Destino) : oubli de dater (4 pages)

- Requiem Ouverture orchestrale : oubli de dater (8 pages)

- Requiem Ouverture de l'Introïtus : oubli de dater (4 pages)


Jesu Christus

- Requiem, Introïtus : Le Jesu Christ : oubli de dater (des page 4 à 10)


Requiem aeternam

- Requiem, Introïtus : Le Requiem Aeternam : oubli de dater (8 pages)

- Requiem, Alleluia : oubli de dater (4 pages)

- Requiem, Le Silencio : oubli de dater (de la page 5 à la page 10)


Sanctus

- Requiem, Le Sanctus : du 12 juillet 2011 au 25 août 2011 (des pages 10 à 45)


Gloria Pater          

- Requiem, Le Gloria Pater, avec "l'Hymne à la femme d'un Saint" :

                                Du 12 Juillet 2011 au 25 août 2011 (des pages 48 à 76)


Kyrie

- Requiem, Le Kyrie (réminiscence):

                                Du 7 janvier 2010, recopié le 25 août 2011 (5 pages)


Hymne de la Naissance

- Requiem, L'Hymne de la Naissance : Gloria grazioso, Alleluia, Magnificat :

Du 7 janvier  2011 au 12 septembre 2011 (42 pages)


( -  Pause  envisageable - )


Choralie

- Requiem, Le Mouvement de "la Choralie" (= sans choeur) :

Le 25 août 2011 (8 pages sur  un thème de Beethoven)


La Joie de Saint - François

- Requiem, La Joie de Saint - François : mars - avril - écrit mai 2011

(24 pages 'a capella') : Oublie de dater


Libera me

- Requiem, Le Libera me :

Du 19 mai 2011 au 25 mai 2011 (42 pages)


Dignitas

- Requiem, Le Dignitas (la Dignité) : le 1er juillet 2011 (6 pages)

                

Jesu Amor Restat

- Requiem, Jesu Christ Amor Restat (Grâce à Jésus, nous restons tous Amour) :

Du 2 juillet 2011 au 11 juillet 2011 (18 pages sur un thème de Bach)


Lacrimosa             

- Requiem, Le Lacrimosa, Le Dies Irae :

Du 6 juin 2011 au 29 juin 2011 (50 pages)


Dies Irae

- Requiem, Le Dies Irae

Du 6 juin 2011 au 29 juin 2011 (50 pages)


Canon : Post Tenebras Lux

- Requiem, Le Canon : Post Tenebras Lux, Pater de Caelis :

Du 31 juillet 2010 au 22 décembre 2010)(22 pages)      


- Requiem, Interlude du Canon à la Fugue (des pages 22 à 48) :

Oubli de dater (mais pour sûr, écrit à terme, au 22 décembre 2010)


Fugue : Miserere Nobis

- Requiem, Le Miserere nobis : la Fugue vitae : (des pages 49 à 117)

Oubli de dater (écrit à terme, au 22 décembre 2010)


Pie Spiritus Sanctus

- Requiem, Le Pie Spiritus Sanctus : mai - juin 2011

(11 pages sur un thème de Bach) : Oubli de dater

                

Communio : Le Chant des Apôtres

- Requiem, Le Communio : un soir de juin 2011 (12 pages)

('A capella'): Oubli de dater


Agnus Dei               

- Requiem, L'Agnus Dei : Oubli de dater, mais peu après la Fugue (22 pages)  

(Mais pour sûr, écrit à terme au 31 janvier 2011)


Les  Paroles de cette messe en latin


Les paroles de l'œuvre ont été sélectionnées par le compositeur en fonction de l'extrême profondeur de leur sens liturgique. Il faut avoir conscience de ce que l'on chante et du sens linguistique et phonétique de chaque mot, de sorte à retranscrire ce sens dans l'intention musicale qui le traduit simultanément. L'apport de nuances vocales subtiles, est primordial. Savoir exprimer la tristesse, la joie, la haine, l'amour, la vie et la mort, la naissance, l'anxiété, la force et la puissance, ainsi que la douceur et la conviction dans un son, … sont autant de difficultés que recense cette œuvre classique, pour les choristes qui s'y frotteront. Mais ils ont un avantage car ils sont aidés du sens du texte de chaque parole, alors que les musiciens ne disposent pas de cette béquille et doivent faire le même effort d’expression, ce, toutefois, à leur instrument. Cependant sans brouiller l’œuvre.


Le Texte du Requiem de Nouga  


Le compositeur a créé quelques - unes des paroles du texte latin de son Requiem,  cependant de manière globale, l'intégralité du texte latin du Requiem opus 11 de Nouga est tiré du recueil de la Bible en latin, dite : "Le Paroissien Romain" de 1962, appartenant à l'Abbé Claude Nicoulin, membre du diocèse de Bâle, et contenant la Messe et les Vêpres des Dimanches et principales fêtes avec traduction des textes, extrait de l'édition vaticane, pour le chant grégorien, et traduit en notation musicale moderne et enrichi de signes rythmiques par les moines de Solesmes aux éditions Desclée & Cie, imprimeur du Saint - Siège et de la Sacrée congrégation des Rites, PARIS - TOURNAI - ROME - NEW YORK ; et le Requiem s'inspire autant par le texte du recueil de prières, dit : "Prière du Temps présent".  Auparavant, le compositeur n'avait jamais spécifiquement étudié le latin, mais rentre dans la logique phonique de cette langue grâce à ces deux recueils d'ouvrages chrétiens.  Le travail de traduction - du français au latin - de la célèbre prière de Saint - françois, dont les paroles seront utilisées dans le mouvement de cette messe, et qui s'intitule : ' la Joie de Saint - François'. a été effectué avec patience et générosité par Monsieur  Gérard Crétin,  professeur de latin, dans le Jura.


La structure des mouvements du Requiem de Nouga


La Grande messe peut débuter par la Petite messe, ce qui correspond avec :


Le *Kyrie opus 9  d'une durée d'environ 15 minutes,  et dite : 'Petite messe' (ou simplement "mouvement de messe"). C'est une sorte de noble marche dynamique et allante, mais sereine en hommage à Dieu.


*Ces deux opus 9 et 11 peuvent donc s'enchaîner dans un même concert, ou se dissocier (l'un comme extrait, l'autre comme entité d'une œuvre complète dont la plupart des mouvements s'enchaînent : attaqua)


Ensuite donc se composera :


Le *Requiem, opus 11  

Dont la structure formelle, au 25 septembre 2011, sera globalement la suivante :


Structure du Requiem de Nouga  

(+ approximatif minutage) :


Grande Ouverture (04'08) :

Mouvement 1 : sans chœur

Introïtus :

Mouvement 2 : avec Chœur  (02'09)

Introïtus (05'54)

Mouvement 3 : Instrumental : sans Chœur

Mouvement 4 : Jesu Christ : avec Chœur

Mouvement 5 : Requiem aeternam : avec Chœur

Introïtus (14'02)

Mouvement 6 : Alleluia : avec Chœur

Mouvement 7 : Silencio : avec soliste et Chœur

Mouvement 8 : Sanctus : avec Chœur

Gloria Pater (03'58)

Mouvement 9 : avec Chœur

Kyrie (01'16)

Mouvement 10 : Réminiscence (ce, selon si l'Opus 9 a déjà été interprété) avec Chœur

Hymne de la Naissance  (03'00)

(Titré en français, mais chanté en latin)

Mouvement 11 : Gloria gracioso, Alleluia, Magnificat : avec Chœur 


Choralie (sur un thème de Beethoven) (01'01) (Titrée en français)

Mouvement 12 : sans Chœur

La Joie de Saint François (03'20)

(Titrée en français, mais chantée en latin)

Mouvement 13 : avec Chœur ‘a capella’

Libera me (08'50)

Mouvement 14 : avec Chœur, soliste : Mezzo - Soprano

+ Grand  air du Ténor

Dignitas (01'17)

Mouvement 15 : La Dignité : avec Chœur

Jesu Christ Amor Restat (03'01) sur un thème de Bach

Mouvement 16 :

'Grâce à Jésus, nous sommes et restons : 'Amour' :

Avec les quatre solistes : Mezzo Soprano, Ténor, Baryton basse,

et Soprano colorature, sans Chœur 

Dies Irae (07'35)

Mouvement 17 : Interlude, Lacrimosa, Dies Irae : avec Chœur,

+ Air de la Mezzo - Soprano

Mouvement 18 : Lacrimosa : Soliste Mezzo - Sopran (attacca)

Mouvement 19 : Dies Irae : avec Chœur

Canon : Post Tenebras Lux (05'41)

Mouvement 20 :

Post Tenebras Lux : avec Chœur (20)

Pater de Caelis : avec Chœur (25)

Interlude transitoire entre le Canon et la Fugue : avec Chœur (26)

Miserere  nobis (04'58)

Mouvement 21 : Fugue vitae  volubilis : avec Chœur

Pie  Spiritus  Sanctus  (03'59) sur un thème de Bach

Mouvement 22 : Air recueilli de la Coloratur : soliste Soprano

Communio (02'37) : Le Chant des Apôtres

Mouvement 23 : avec Chœur, ‘a capella’ dite : 'La mise en garde'

Agnus Dei (04'25)

Mouvement 24 : avec Chœur / Fin


En Bis :


Kyrie  Opus  9  (14'25)

Mouvement 25 : avec Chœur / Fin


Orchestration standard


Effectif global : 250 chanteurs, 160 musiciens : 420 musiciens

Double – Chœur d'Opéra, avec enfants, et Orchestre symphonique

Quatre solistes :

Soprano Colorature,

Mezzo Soprano,

Ténor,

Baryton Basse ;


Orchestre Philharmonique ou Symphonique :


Vents :


2 - 4 flûtes

2 - 4 hautbois

2 - 4 clarinettes

2 - 4 bassons


Cuivres :


4 - 8 cors

3 trombones

1 - 2 trompettes

1 tuba


Cordes :


Violons 1 (divisés)

violons 2 (divisés)

violons 3 (divisés)

altos 1 (divisés)

altos 2 (divisés)

violoncelles 1 (divisés)

violoncelles 2 (divisés)

contrebasses 1 (divisés)

contrebasses 2 (divisés)

contrebasses 3 (divisés)


Percussion :


Timbales

Gong


Piano (opus 9)


Budget de création souhaitable : environ 350'000.- frs 


Se répartissant  selon calcul budgétaire suivant :


10'000.- chef d'orchestre

9'000.-  chef de chœur

5'000.-  par soliste (tt : 20- 25'000.-)

714.-    par choriste ou instrumentiste (300'000.-)


Ceci n'inclut pas les éventuelles problématiques de :


Location de la salle

Programmes et affiches

Billetterie

Collations ou autres

Enregistrement(s)

Publication et éditions de l'œuvre / la somme nécessaire est de : 50'000.- frs

Droit du compositeur


Durée totale de l'interprétation de l'œuvre :


Environ : 1 heures 45 minutes et 48 secondes et 46 centièmes (9+11) / 1 heures 20 (11)


Structure de la Messe de Nouga (opus 11)


Ce Requiem ne suit pas forcément les modèles classiques proposés par ceux de Brahms, Fauré, Verdi Berlioz ou d’autres. Le compositeur ne reprend pas certaines appellations comme le « Sequentia » bien que certaines parties qui constituent généralement un « Sequentia », seront composées et présentes dans sa messe opus 11. Mais pas obligatoirement dans le même ordre. Il est vrai que le schéma classique d'une Messe de Requiem se serait référé peut - être à celle de Mozart traditionnellement (lire sous Mozart) :


Chez Mozart, par exemple, on retrouve la structure suivante :


I.   Introïtus (Introït) : Requiem æternam, Adagio, ré m3  (Chœur, soprano solo,  chœur)

II.  Kyrie, Allegro, ré m (Double-fugue) (Chœur)

III. Sequentia (Séquence)

                1.Dies iræ, Allegro assai, ré m (Chœur)

                2.Tuba mirum, Andante, si bémol M (quatuor solo)

                3.Rex tremendæ, sol m (Chœur)

                4.Recordare, fa M (quatuor solo)

                5.Confutatis, Andante, la m (Chœur)

                6.Lacrimosa, ré m (Chœur)

                7.(Amen), ré m (Chœur)

IV. Offertorium (Offertoire)

                1.Domine Jesu Christe, Andante con moto, solm (chœur,quatuor solo),

                fugue Quam olim Abrahæ (chœur)

                2.Hostias, mi bémol M (Chœur) et répétition de la fugue Quam olim Abrahæ

V.  Sanctus, Adagio, ré M et fugue Hosanna (Chœur)

VI.   Benedictus, Andante, si M (quatuor solo) et fugue Osanna (Chœur)

VII.  Agnus Dei, ré m (Chœur)

VIII. Communio (Communion) : Lux æterna, Adagio, rém (soprano solo, chœur) + Allegro, rém (double fugue, chœur) (= Introït et Kyrie de Mozart)


Ainsi, peut on essayer de comparer les trois structures de composition de Requiem, du moins chez ces différents compositeurs des diverses époques de leur temps :


Voir page suivante  à 


Par exemple, voici une Structure du Requiem :


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Chez A. Mozart                                                   

1791

                                                                                

Introïtus                                                                

Requiem aeternam                            

Kyrie                                                                                      

Sequentia                                                                             

1.Dies iræ, Allegro assai, ré m (Chœur)                                                                             

2.Tuba mirum, Andante, si bémol M (quatuor solo)                                                       

3.Rex tremendæ, sol m (Chœur)                                                                                       

4.Recordare, fa M (quatuor solo)                                                                                       

5.Confutatis, Andante, la m (Chœur)                                                                              

6.Lacrimosa, ré m (Chœur)                                                                                                                                                                        

7.(Amen), ré m (Chœur)

Offertorium                                                          

1.Domine Jesu Christe, Andante con moto, solm                                                           

(chœur,quatuor solo), fugue Quam olim Abrahæ                                                           

2.Hostias, mi bémol M (Chœur)

et répétition de la fugue Quam olim Abrahæ

Sanctus                                                                 

Benedictus                                                                            

Agnus Dei                                                                             

Comunio                                                               

                                                                                                

*********************


Chez G. Fauré

1924


Introïtus

Requiem aeternam

Kyrie

Pas  de  Sequentia

Offertoire

Sanctus

Pie Jesu

Agnus Dei

In Paradisium


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Chez D. Nouga

2011


Grande Ouverture (Orchestre)

Ouverture (par le Chœur)

Introïtus

Jesu Christ

Requiem aeternam

Alleluia

Silencio  

Sanctus

Gloria Pater

Kyrie

Hymne de la Naissance

1.Gloria  gracioso

2.Alleluia

3.Magnificat

4.Choralie

5.La Joie de Saint François

6.Libera me

Offertoire (l'Offrande)

( ne le  nommera pas de cette façon)

1.Dignitas  (chœur)

2.Jesu Christ Amor Restat   

Dies Irae                                                                                                                                              

1.Lacrimosa

2.Dies Irae

3.Canon : Post Tenebras Lux

4.Pater de Caelis

5.Fugue vitae volubilis : Miserere nobis

Pie Spiritus Sanctus

Comunio

Agnus Dei

Kyrie (opus 9)


*********************


Brahms quant à lui, dans son œuvre de Requiem allemand, ne suivra pas du tout le schéma de Mozart, par exemple. De sorte que la comparaison en soit rendue difficile. Mais ceci ne l'empêchera pas de composer un manuscrit d'une telle ampleur, qu'il fut accepté en son époque, ce, en sa forme et sa musicalité propres.



*********************


Requiem de Nouga (1976)


Conclusion :


C'est une œuvre musicale d’environ 520 pages, très fine, subtile et sensible, très nuancée et 'nuançable' dont l'éventuel effet de virtuosité dépend de la qualité de ses interprètes, bien que ce soit de 'la musique facile'. Il est dépourvu de toute contrainte intellectuelle contemporaine, et évoque une musique populaire.


C'est pourquoi, il peut parfois se nommer également : La Messe Gospel à cause de son dynamisme, malgré le thème mortuaire propre à un requiem traditionnel. Un autre de ces éventuels intitulés est celui de : "La Messe Tintine".  Pour l'allusion subtile invitant au respect des Droits de l'Homme, et s'exprimant notamment dans le mouvement du 'Sanctus' et dans celui du  'Gloria Pater' de cet opus 11.


Histoire des Requiem, complément et mise à jour au : 4 novembre 2011


Source informative : wikipédia : sur les Requiem 

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                     Requiem opus 11

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